Les points forts du prix Goncourt des lycéens

Le prix Goncourt des lycéens offre aux vainqueurs plusieurs opportunités. Depuis le premier Goncourt de cette catégorie décerné en 1988 à Erik Orsenna pour « L’Exposition coloniale », il a évolué principalement au niveau de ses objectifs. Ainsi, les Lauréats de cette récompense, à l’exemple de Djaïli Amadou Amal, bénéficient d’un accompagnement très large. Celui-ci vise entre autres la vulgarisation des œuvres primées à l’échelle mondiale.

Les objectifs du Goncourt des Lycéens

Autour du Goncourt des lycéens, on retrouve plusieurs organismes. Parmi ceux-ci, on peut retenir l’Académie Goncourt et la FNAC. Les organisateurs de cet instrument pédagogique le présentent d’ailleurs comme une initiative dont le but est d’inciter à la lecture et à l’écriture. Il permet aux jeunes de découvrir la chaîne du livre et l’institution littéraire française. De fait, il représente un enjeu à la lecture faite par des lycéens sélectionnés. Autrement dit, il accorde de la légitimité et motive leur travail.

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Outre la lecture, les jeunes jurés doivent donner leurs avis sur les textes lus et défendre ceux qu’ils préfèrent pendant des débats avec d’autres lecteurs. Ils doivent donc s’exprimer et argumenter en exploitant toutes les ressources de l’expression orale. De même, ils sont amenés à rédiger des fiches de lecture et des textes libres à publier dans le journal ou sur les sites web de leurs établissements. Chaque lycéen a également la possibilité de participer au concours de critique littéraire régionale et intégrer des ateliers de lecture sur la littérature contemporaine.

Les avantages du Goncourt des lycéens pour les auteurs

Comme la majorité des prix littéraires, le Goncourt des lycéens fait vendre. Il permet aux éditeurs récompensés de profiter d’une part très importante de marché. Les lauréats sont constamment sous les feux des projecteurs pour défendre leurs œuvres. D’autre part, ce prix booste les ventes et assure la distribution en France et à l’étranger. D’un autre côté, il veille à la traduction du livre en plusieurs langues.

En guise d’exemple, le roman « Les Impatientes » de Djaïli Amadou Amal a été entre autres traduit en langue croate, polonaise, anglaise, arabe, coréenne, allemande, brésilienne et suédoise. Actuellement, il compte une bonne dizaine de traductions. La version allemande a récemment été nominée au Prix allemand de la littérature.

Concrètement, l’auteur reçoit entre 6 et 12 pourcents de droits selon le genre de son œuvre et le nombre d’exemplaires écoulés. Cependant, le pourcentage qu’il obtient peut augmenter. Dans ce sens, pour les 3.000 premiers exemplaires vendus, l’auteur peut avoir 6 pourcents. Si les ventes atteignent 30.000 exemplaires, il peut percevoir 12 pourcents. Grâce à ce prix, les lauréats peuvent dépasser les 300.000 ventes et gagner plus de 26 millions de FCFA sur une œuvre.